Diplomatie

Affaires Étrangères : Le porte-parole de la Monusco indésirable en RDC

 

Il doit quitter le sol congolais. C’est le vœux exprimé par le patron de la diplomatie congolaise.
Dans une note verbale signée par Christophe Lutundula, les déclarations faites par le porte-parole intérimaire de la MONUSCO, Mathias GILLMAN sont jugées indélicates et inopportunes » par le gouvernement de la RDC.
Ainsi, le gouvernement de la RDC demande à la Mission onusienne de prendre toutes les dispositions pour l’expulser du territoire congolais.

Le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula APALA ne digère pas le fait pour un porte-parole de MONUSCO, une mission internationale, censée avoir de réserve dans un pays accréditaire, tenir des propos inappropriés.
La note verbale adressée à la Monusco depuis le 28 juillet 2022 par Lutundula est authentique. Et le gouvernement exige l’exclusion pure et simple de Mathias GILLMAN devenu persona non grata en RDC.
Dans ce document, le gouvernement congolais accuse monsieur Mathias GILLMANN « d’avoir tenu des propos qui n’ont eu pour mérite que d’exacerber des tensions entre la population civile et la MONUSCO particulièrement au Nord-Kivu« .

Ainsi, le gouvernement considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire de la RDC « n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la République Démocratique du Congo, d’ici à l’horizon 2024 comme convenu peut-on lire dans cette note verbale.
Déjà, le go pour départ définitif de la Monusco est déjà donné par la population du Nord-Kivu. Celle-ci lors des plusieurs manifestations a jugé non bénéfique la présence des troupes de la mission onusienne sur le territoire national.
À elle, s’ajoutent différents intellectuels de la RDC et d’ailleurs qui qualifient moins productive l’action de la Monusco pendant plus de 20 ans.
Les tirs à bout portant sur les civils congolais à Kasindi par les éléments de la Monusco pour forcer leur entrée en RDC viennent une fois de plus mettre de l’huile au feu.
Avec ceci, on peut comprendre que les jours sont désormais comptés pour la Monusco sur le sol congolais.
Gustave Tshibumbu ✍️