ESU : Insatisfait, le RAPUCO menace de sortir dans la rue le 24 mars !
Dans un communiqué de presse rendu public vendredi 18 mars dernier, le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs de la République Démocratique du Congo (RAPUCO) avertit le gouvernement qu’il projette de lancer l’opération « Toge dans la rue » le jeudi 24 mars prochain, à Kinshasa et sur toute l’étendue du territoire national.
Dans son communiqué, le RAPUCO explique que cette décision est motivée par l’inaction du gouvernement depuis la signature du protocole d’accord entre les deux parties, le 14 février dernier.
« Le RAPUCO en sigle informe l’opinion nationale que depuis la signature du Protocole d’Accord le 14 février 2022, le Gouvernement fait du surplace, malgré les assurances du Premier Ministre. La commission paritaire qui devrait commencer le 07 mars 2022, n’a toujours pas démarré », indique l’annonce du Réseau des associations des professeurs.
Pour sa part, le corps professoral estime que ce retard entretenu, souligne-t-il, « a des conséquences fâcheuses sur ce que les Professeurs considèrent comme acquis dans le protocole d’accord dont les retombées sont attendues dès le deuxième trimestre 2022 ».
En outre, le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs de la République Démocratique du Congo affirme qu’il n’attend nullement reculer.
En effet, les Professeurs membres de RAPUCO exigent au Gouvernement « le démarrage effectif des travaux de la commission paritaire d’ici mardi 22 mars 2022 ».
En cas de non-respect, par les autorités de la République des mesures prises conjointement, le Réseau réunissant les associations des professeurs menace d’enclencher une marche de protestation.
« Si cela n’est pas fait, le RAPUCO va lancer l’opération “ TOGE DANS LA RUE ” pour la journée de jeudi 24 mars 2022 », conclut le communiqué.
Il sied de rappeler que le Ministère de l’ESU et le RAPUCO avaient annoncé conjointement la suspension du mouvement de grève le 2 mars 2022, au terme des négociations qui ont débouché à un accord commun. Hélas ! Jusqu’à ce jour, les professeurs des établissements publics d’enseignement supérieur et universitaire n’ont pas eu gain de cause à leurs revendications.
Osée Kabamba ✍️