ESU: le Syndicat National de chefs de travaux et des Assistants menace de maintenir une grève sèche à l’infini

Ils étaient près d’une cinquantaine d’assistants et de chefs de travaux des établissements supérieurs et universitaires de la RDC à s’être mobilisés.  Banderoles à la main, ils ont bravé la peur et sont descendus dans la rue pour revendiquer leurs droits ce mercredi 26 janvier. Ces revendications sont contenues dans un mémo déposé  à la primature. 

 

En grève depuis le 05 janvier dernier, le Syndicat National des Chefs de travaux, Assistants et Chargé de Pratique professionnelle (Synacass) s’insurge contre la non-prise en compte de leurs revendications.

« Les assistants et les chefs de travaux sont négligés, clament-ils. Actuellement les chefs travaux gagnent 500.000 Fc, l’équivalent de 250$. Et les assistants gagnent 218.000 Fc équivalent de 100$. Comment pouvons-nous vivre décemment avec ces modiques sommes, s’inquiètent ces enseignants. Et d’ajouter : alors que nous sommes des responsables des familles?» a déclaré le CT Delphin Mulunu, président du Synacass-ISS.

Le corps scientifique est clair, aussi longtemps qu’il n’y a aucune réponse à leurs désidératas, il n’y aura pas reprise de cours insistent ces hommes de la craie. 

Chelin Indenda président de la Synacass-ISTA ; «Il y a ceux-là qui continuent à toucher le salaire d’assistant alors qu’ils sont déjà des chefs de travaux depuis plusieurs années. Et d’autres même jusqu’à aujourd’hui en tant qu’assistant, ne sont pas encore mécanisés et attendent toujours leur mécanisation. Nous ne pouvons pas accepter celà jurent-ils .Et  de poursuivre nous disons qu’il n’y aura pas activité tant qu’il n’y aura pas  encore de solution».

Les chefs de travaux et les assistants qui réclament le réajustement de leur Salaire s’insurge aussi contre l’octroi de 100 premiers bus trans Academia, une initiative du président Félix Tshisekedi.

« Comment le président peut donner des bus aux étudiants et oublier les encadreurs. C’est incompréhensible et inadmissible ! », s’exclame le président du Synacass/ISP-Kinshasa.

O.K✍️

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