Foire des femmes des Médias : les femmes plaident pour l’égalité des sexes en milieu professionnel !

« La promotion de l’égalité des sexes en milieu professionnel en RDC », tel est le thème abordé au cours du deuxième jour de la foire des femmes des médias , tenue ce jeudi 10 mars dans la salle Monseigneur Munzihirwa du collège Boboto.

Au cours de la table ronde, les trois panélistes ont abordé tour à tour un sous thème: « les obstacles, défis et opportunités liés à l’égalité de sexes, dans le milieu professionnel » c’est le 1er module décortiqué par la présidente de l’Asbl Appui aux Personnes Vulnérables (APV). Jackie Kitoga a indiqué que les obstacles à l’égalité de sexe sont liés entre autres aux « normes sociales et préjugés sociaux encrés en nous de par notre culture, ce qui fait que les filles sont reléguées au second plan. »
Pour la présidente de l’APV, le respect de l’équité oblige, « on ne peut pas parler de la paix et de la sécurité alors que la femme est reléguée en seconde position. »
Abordant le sous-thème relatif au statut de la femme congolaise, Brigitte Sharadi, Secrétaire générale en charge du département National des femmes travailleuses à la confédération syndicale du Congo, a évoqué l’article 14 de la constitution qui consacre la parité ainsi que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail sur l’égalité de rémunération, la discrimination et le harcèlement, tant de la gente masculine que féminine, dans le milieu du travail.
Par ailleurs, elle a demandé aux femmes présentes à ces assises de se prendre en charge.
« La constitution est de notre côté, l’État garantie la mise en œuvre de la parité Homme-Femme au sein des institutions », a t-elle dit.
Et d’ajouter que ; « le législateur a d’ores et déjà résolu le contentieux lié à l’autorisation maritale. »
Quant aux femmes des médias, Brigitte Sharadi a incité cette dernière à l’auto prise en charge.
« Il y a des lois favorables à la femme que le législateur a déjà mis à notre disposition. C’est la loi qui donne le droit au travailleur de se mettre en association, de s’organiser en syndicat et de s’affilier aux organisations syndicales de leur choix.
En tant que Syndicat nous sommes venus pour vous accompagner. Afin que vous puissiez avoir des conventions collectives qui tiennent compte de votre condition de travail. »
Durant son intervention, Ketsia Olangi, présidente de la fondation Nehema a démontré que la scolarisation de la jeune fille peut être un canal de lutte contre la discrimination en milieu professionnel. Avant de formuler plusieurs recommandations, parmi lesquelles ;
« la réforme de notre système d’éducation, en y ajoutant l’entrepreneuriat et le leadership. »
La patronne de la fondation Nehema qui encourage l’éducation des filles, a également interpellé ces dernières à cultiver l’esprit entrepreneurial.
« La scolarisation est très importante pour le développement. En tant que servante de Dieu, j’encourage le travail. Car la bible l’encourage, il faut être pragmatique », a souligné Ketsia Olangi.
Ouverte depuis le mercredi 09 mars, cette 3eme édition de la foire des femmes des médias, organisée par l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) se clôturera ce vendredi 11 mars 2022.

Foire des femmes des Médias : les femmes plaident pour l’égalité des sexes en milieu professionnel

« La promotion de l’égalité des sexes en milieu professionnel en RDC », tel est le thème abordé au cours du deuxième jour de la foire des femmes des médias , tenue ce jeudi 10 mars dans la salle Monseigneur Munzihirwa du collège Boboto.

Au cours de la table ronde, les trois panélistes ont abordé tour à tour un sous thème: « les obstacles, défis et opportunités liés à l’égalité de sexes, dans le milieu professionnel » c’est le 1er module décortiqué par la présidente de l’Asbl Appui aux Personnes Vulnérables (APV). Jackie Kitoga a indiqué que les obstacles à l’égalité de sexe sont liés entre autres aux « normes sociales et préjugés sociaux encrés en nous de par notre culture, ce qui fait que les filles sont reléguées au second plan. »
Pour la présidente de l’APV, le respect de l’équité oblige, « on ne peut pas parler de la paix et de la sécurité alors que la femme est reléguée en seconde position. »
Abordant le sous-thème relatif au statut de la femme congolaise, Brigitte Sharadi, Secrétaire générale en charge du département National des femmes travailleuses à la confédération syndicale du Congo, a évoqué l’article 14 de la constitution qui consacre la parité ainsi que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail sur l’égalité de rémunération, la discrimination et le harcèlement, tant de la gente masculine que féminine, dans le milieu du travail.
Par ailleurs, elle a demandé aux femmes présentes à ces assises de se prendre en charge.
« La constitution est de notre côté, l’État garantie la mise en œuvre de la parité Homme-Femme au sein des institutions », a t-elle dit.
Et d’ajouter que ; « le législateur a d’ores et déjà résolu le contentieux lié à l’autorisation maritale. »
Quant aux femmes des médias, Brigitte Sharadi a incité cette dernière à l’auto prise en charge.
« Il y a des lois favorables à la femme que le législateur a déjà mis à notre disposition. C’est la loi qui donne le droit au travailleur de se mettre en association, de s’organiser en syndicat et de s’affilier aux organisations syndicales de leur choix.
En tant que Syndicat nous sommes venus pour vous accompagner. Afin que vous puissiez avoir des conventions collectives qui tiennent compte de votre condition de travail. »
Durant son intervention, Ketsia Olangi, présidente de la fondation Nehema a démontré que la scolarisation de la jeune fille peut être un canal de lutte contre la discrimination en milieu professionnel. Avant de formuler plusieurs recommandations, parmi lesquelles ;
« la réforme de notre système d’éducation, en y ajoutant l’entrepreneuriat et le leadership. »
La patronne de la fondation Nehema qui encourage l’éducation des filles, a également interpellé ces dernières à cultiver l’esprit entrepreneurial.
« La scolarisation est très importante pour le développement. En tant que servante de Dieu, j’encourage le travail. Car la bible l’encourage, il faut être pragmatique », a souligné Ketsia Olangi.
Ouverte depuis le mercredi 09 mars, cette 3eme édition de la foire des femmes des médias, organisée par l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) se clôturera ce vendredi 11 mars 2022.

Osée Kabamba ✍️

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