Haut-Katanga : Le Réseau des Écoles catholiques foule au pied les instructions du Ministère de L’EPST
La rentrée scolaire a été effective ce lundi 05 septembre 2022 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Le Haut-Katanga n’est pas épargné.
Ici, les écoles catholiques se sont entêtées en sabotant les instructions données par le secrétariat général du ministère de l’EPST.
Elles ont exigé des frais de réinscription, des avances sur les frais, et se sont adonnées à la vente des uniformes dans leurs écoles. Des actes prohibés par la note circulaire signée par la Secrétaire Générale ai.
Au Lycée Tuendelee, situé sur l’avenue Djamena près de Cliniques universitaires à Lubumbashi,les parents d’élèves ont subi la loi du plus fort. Ici, les frais de réinscription des anciens élèves varient selon les sections. Ces frais sont imposés aux parents pour les payer au mois de septembre. Un parent qui a requis l’anonymat se lamente : » Dans la section hôtesse d’accueil, il faut avancer 145.000FC, répartis comme suit 85000 FC frais de réinscription et 60.000 soit 30$ frais scolaires pour le mois de septembre »
Pourtant la récente note circulaire envoyée aux inspecteurs principaux interdit et sanctionne des telles pratiques.
Ce qui est grave, c’est qu’au paiement de cet argent, le document de réinscription remis aux parents ne retrace pas ces frais. Des manoeuvres dilatoires orchestrées pour effacer les traces de violation des mesures réglementaires prises par l’autorité de tutelle.
L’école s’est organisée pour le faire en catimini dans les salles de classes, par d’autres enseignants qui ne sont pas dans le service de l’intendance, la comptabilité ou des finances.
On promet aux parents de leur donner les reçus après la rentrée scolaire.
Un autre parent ajoute :
« Cet argent n’est pas à la caisse principale, ils ont créé les caisses selon les sections et ces caisses opèrent dans les classes surpevisees par certains professeurs preparés à cette charge et d’autres encadreurs sont placés le long de couloir pour s’assurer que ceux qui vont entrer dans les salles sont vraiment parents et l’identification de parents est centralisée à la caisse principale lorsque le parent cite le nom de son enfant et sa classe. On lui remet un jeton et le dirige vers le caissier clandestin qui met ces sommes dans ces poches selon que c’est un homme ou dans le sac dame selon qu’elle est une femme. » affirme-t-il.
Même scénario à IMARA dans la commune de Lubumbashi sur l’avenue Maman Yemo, une autre école du réseau Catholique à Lubumbashi, la réinscription s’est faite le jour de la proclamation de l’année 2021- 2022 à 15$. Et devant une telle situation, pas de choix pour les parents. À HODARI, la réinscription est fixée à 25000 FC. Et, Tuendelee Maternelle pour la 4e réinscription, on a obligé de verser 200000 FC comme avance et 40000 FC pour les fournitures scolaires qu’eux même vendent au prix qu’ils se sont fixés.
Voilà des scènes de mauvais goût qui n’accompagnent pas les efforts de la gratuité fournis par le gouvernement Sama Lukonde. On ne sent pas souci
Aux inspecteurs principaux et autres autorités compétentes de se saisir de ces cas, pour mener des enquêtes et sanctionner les auteurs de tels actes. A Mbujimayi, Mme le Préfet du du Lycée Mwanjadi a même été suspendue. Tandis qu’à Mwene-Ditu, 3 chefs d’établissements ont été aussi suspendus par l’inspecteur principal de la province éducationnelle de Lomami 2.
Et donc, il ne doit y avoir deux poids, deux mesures.
La Proximité.net✍