KINSHASA : Flambée des prix des produits alimentaires et manufacturés sur les marchés !

Depuis plus de trois mois aujourd’hui, les prix des vivres, surgelés et autres produits de première nécessité galopent du jour au jour.
Les dames qui fréquentent les différents marchés de Kinshasa voient leurs bourses basculer et le calcul se compliquer lorsqu’elles font des achats.
 » On ne comprend rien, il y a une hausse vertigineuse des prix des biens sur les marchés. Apparemment, le gouvernement ne fait rien pour imposer ses tarifs aux commerçants » s’écrie une ménagère croisée au marché Gambela dans la commune de Kasa Vubu.
Très en colère, un jeune homme s’en prend verbalement aux commerçants indo-pakistanais et libanais  » ces étrangers ont doublé voire triplé tous les produits manufacturés » et d’ajouter : ils vendent à leur aise et personne pour contrôler leurs prix ».
Cette autre maman accrochée au marché Zigida dans la commune de Kinshasa se plaint de voir que même les légumes produits localement ont aussi augmenté de prix, y compris les fretins, les poissons salés, la viande boucanée…
 » Les amarantes, lozey, les feuilles de patates, les épices, et autres, même les fruits, tout est au galop s’inquiète-t-elle.
Il faut également ajouter la farine de maïs et de manioc, les braises, le sucre, le riz, …
Déjà tenez :
Un sac de farine de maïs qui se vendait à 30.000Fc , se vend aujourd’hui à 55000 FC, un sac des braises revient aujourd’hui à 45000 Fc alors qu’il était négocié à 25000 Fc,

Le constat malheureux est que ces prix sont augmentés au gré des vendeurs et commerçants congolais et étrangers sans aucune explication du ministère de l’économie nationale.
Une flambée des prix qui appauvrit davantage les ménages kinois surtout ceux des agents et fonctionnaires de l’État, des chômeurs, des débrouillards et autres familles pauvres.
Cette situation touche beaucoup plus les agents de l’administration publique qui d’ailleurs touchent des maigres salaires payés à des taux très bas que ceux du marché et qui n’ont pas augmenté depuis plusieurs années.
Difficile pour des familles nombreuses de pouvoir répondre convenablement à ces besoins.
C’est un défi lancé au président Fatshi et qu’il doit relever le plus vite possible car, dit-on ventre affamé n’a point d’oreilles a lancé une femme vendeuse des babouches sur l’avenue Itaga.
Et l’autre à ses côtés d’ajouter, « c’est depuis que nous attendons chinchards de la Namibie, le riz du Kongo Central et de Bumba à l’Équateur, la farine de maïs de Kanyama Kasese, de Nkwadi, de Bukanga Lonzo…en tout le gouvernement ne fait rien sur le plan social a-t-elle conclu.
La vie à Kinshasa devient de plus en plus très chère et la situation s’aggrave sur le plan alimentaire.
La balle est donc entre les mains du Premier Ministre Jean Michel Sama Lukonde et son warrior de l’Économie nationale en vue de répondre aux attentes de la population congolaise.

Gustave Tshibumbu ✍️

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