Sécurité

Kinshasa : L’insécurité bat record aux quartier Talangayi à Mpasa2 dans la commune de la Nsele

Trop c’est trop ! On ne dira jamais assez ! Les habitants de cette contrée de la ville de Kinshasa se disent être abandonnés à la merci des bandits à mains armées par le Commissariat Provincial de la Police. À les entendre, il ne se passe aucune nuit sans qu’une ou deux familles ne soient traumatisées, brutalisées et volées.
Fatiguée de cette situation d’insécurité, la population interroge le Général Sylvano Kasongo : Combien faut-il payer a la police pour que le calme revienne dans cette partie de la ville de Kinshasa ?
Combien faut-il payer à la police du District de la Tshangu au Camp PM de la Commune de la Nsele pour avoir la vie sauve ? Cette question est posée aux responsables de la police par l’une des victimes des attaques de kulunas et bandits à mains armées.
Au total cinquante cinq(55) familles ont été visitées en un espace d’un mois. Statistiques très alarmantes au quartier Talangayi sans aucune intervention de la police avance la société civile locale.
Ces inciviques, munis de scis à métaux, marteaux et autres matériels de destruction, brisent les serrures, les antivols et les vitres, une fois à l’ intérieur de la maison, torturent, violent et emportent des sommes colossales d’argent et plusieurs biens de valeur témoigne une victime de ce coin.
Ces délinquants appelés kulunas, sont visibles chaque jour qui passe sur les avenues: Kabalo, Indindo,Étudiant, Basankusu, Mangez,pour ne citer que celles-ci; sans être inquiétés par quiconque; avec comme base arrière l’avenue Bolozi où ces malfrats sont protégés par un groupe de mamans fabriquantes des chikwangues habitant le lieu.
Face à cette situation dramatique, l’inquiétude est grande. Un papa victime de ces actes barbares qui s’est confié à la proximité.net affirme que plusieurs personnes fuient déjà ces quartiers pour aller se réfugier là où elles peuvent trouver la paix.
 » En l’ espace d’un mois nous avons été la cible des attaques répétées des kulunas dans notre quartier Talangayi au Camp PM à Nsele,raconte une femme qui a subi ces brutalités. Et d’ajouter : toutes les voies que nous avons utilisées pour atteindre la police qui est non loin du quartier sont restées sans succès! Ainsi, je me pose la question de savoir Qu’avons-nous fait à cette police du peuple qui refuse de nous sécuriser? Combien faut-il la payer pour qu’elle nous sécurise? Cette question des habitants de ce coin de Kinshasa, je la pose au Général Kasongo! Nous avons besoin de quiétude et de paix dans notre quartier et le plus tôt serait le mieux dit-elle. Et de conclure : il faut chasser définitivement ces malfrats protégés par ces mamans vendeuses des chikwangues sur l’avenue Bolozi.
Au Général Sylvano Kasongo de répondre à ces questions en toute urgence afin de protéger ces personnes et leurs biens. Ce qui est une mission régalienne dévolue à la Police Nationale Congolaise.
Gustave Tshibumbu ✍️