La France apporte un appui de 4 millions d’euros à l’INAFORJ !
La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a eu une séance de travail le 5 avril 2022 avec une délégation de l’Agence Française de Développement conduite par l’ambassadeur de France en RDC Bruno Aubert. Au menu de cette rencontre: soumettre à la ministre d’Etat le projet d’appui à l’Institut National de Formation Judiciaire (INAFORJ) et s’entendre sur les principes de mise en œuvre.
L’ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert, a souligné que la délégation a rencontré Mme la ministre d’Etat pour étudier comment l’AFD peut élargir et redéployer sa coopération qui sera financée en particulier via l’Agence française de développement sur des fonds disponibles. Ceci, se fera à travers un contrat de désendettement au développement qui a été conclu entre la France et la RDC.
Ce projet va nous permettre d’affecter environ 4 millions d’euros à un domaine de coopération dans le domaine de la gouvernance. Il s’agit d’un soutien à la Fonction publique, particulièrement à la justice, a annoncé le diplomate français. Et d’ajouter :
« L’objectif de cette rencontre était précisément de nous entendre sur les grands principes. Il restera aux équipes du ministère et de l’AFD de travailler et de définir concrètement les modalités d’appui. Ce genre de coopération a vocation de s’étendre sur plusieurs années ».
Pour sa part, la directrice de l’AFD en RDC, Safia Ibrahim, a indiqué que l’INAFORJ est un partenaire avec lequel nous avons un partenariat à la demande de l’Ambassade de France. « Nous voudrions appuyer le fonctionnement et les activités de cette école qui nous semble une école sans cette formation et sans l’object de cette école il n’y aurait pas de la justice »
De son côté, Jérôme Pennec, l’attaché de coopération à l’Ambassade de France, a souligné que cette partie de coopération est une continuité du travail qui a été fait de 2015 à la fin de l’année 2020-2021 puisqu’il y a eu un peu de glissement avec l’effet de Covid-19. « Cette année nous sommes en année d’instruction et de réflexion avec la partie congolaise pour relancer cette coopération sur la formation judiciaire avec de volume financier supplémentaire. Le souhait étant d’appuyer la formation des magistrats et l’ensemble de professionnels de la justice »a-t-il fait savoir.
L’heureux du jour, le Directeur Général ai de l’INAFORJ, a d’abord dit toute sa reconnaissance à la ministre d’État, ministre de la Justice, et l’ambassadeur de la France en RDC. Gérard KATAMBWA MALIPO est revenu ensuite sur la mission dévolue à son institution celle d’assurer une formation initiale et continue du personnel judiciaire (magistrats, greffiers, secrétaires des parquets, agents pénitentiaires et personnel administratif du ministère de la Justice).
« Au moment de recrutement des magistrats, ils n’entreront en fonction qu’après avoir suivi une formation initiale d’une année pour une partie théorique de 4 mois et de 8 mois de stage. A la fin de la formation, ils seront côtés et appréciés par l’INAFORJ pour qu’ils soient affectés en fonction de leurs résultats, a révélé Gérard KATAMBWA.
Après un break d’une année, la ministre d’Etat s’est réjouie de la renaissance de ce partenariat. Son souci majeur étant de voir les magistrats formés à l’INAFORJ contribuer efficacement à la bonne administration de la Justice en RDC, gage de la réussite de l’État de Droit prôné par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Gustave Tshibumbu ✍️