Lomami : UNPC accorde 72 heures aux auteurs de menaces contre les deux journalistes pour présenter des excuses publiques à Ngandajika

L’Union nationale de la presse du Congo ( UNPC) sous section de Ngandajika a rendu publique les décisions prises dans la réunion d’urgence tenue samedi 10 juin dernier suite aux menaces contre deux journalistes, dont Modeste Nshimatu de la Radio télévision communautaire de Ngandajika (RTCN) et Joseph Muyombo de la radio Ditunga.

Pour le premier cas qui concerne les propos de Justin Tshibalakata Ndundu secrétaire de la Dgrlo Ngandajika sur la vie du journaliste Modeste Nshimatu ; l’unpc exige :

– le retrait par l’auteur des menaces contre Modeste Nshimatu ;

– la présentation par Monsieur Tshibalakata des excuses publiques, à la corporation des journalistes de Ngandajika (UNPC); Aux auditeurs de la province de Lomami en général et à la communauté Kanyok en particulier, victime des propos tribalo -ethinique ténus par Monsieur Tshibalakata ;

– la démission de la présidence du conseil territorial de la jeunesse de Ngandajika, car l’unpc en tant que structure membres de la société civile ne peut pas cautionner que la jeunesse du territoire soit dirigée par un individu impliqué dans les antivaleurs et qui prône l’apologie du tribalisme.

Et pour le second cas qui concerne les propos du médecin Matthieu Muyembe responsable du centre hospitalier Salamu sur le journaliste Joseph Muyombo, la corporation exige au médecin :

– le retrait des menaces contre le journaliste concerné ;

– des excuses publiques pour tentative à l’intégrité physique du journaliste.

Au cours de la déclaration lue par Agathon Tshituka secrétaire de l’unpc Ngandajika dans la soirée de ce lundi 12 juin 2023, ces personnes visées par ces mesures ont 72 heures seulement pour l’exécution de ces recommandations, faute de quoi ; l’unpc se réserve le droit de passer à la vitesse supérieure. Et pour conclure cette déclaration, l’unpc Ngandajika qui dispose des preuves de ficelles que tirent en coulisse certains politiques de la place, qui encouragent les bourreaux des journalistes, les met en garde sous peine de tomber sous les sanctions de la corporation.

Précisons que depuis un certain moment, certains journalistes du territoire de Ngandajika vivent sous menaces de certaines personnes de mauvaise volonté après l’exécution de leurs métiers.

Claude Ngoba Kapepula ✍️