RDC | La MONUSCO prend acte, avec regret, de l’expulsion de son porte-parole par le Gouvernement congolais
En réaction à la lettre lui adressée, le 28 juillet dernier, par le Ministère des Affaires Etrangères congolais, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en Republique Démocratique du Congo a exprimé son regret face à l’expulsion de son porte-parole par Kinshasa.
Après la demande des autorités congolaises exigeants le départ de Mathias Gillman, porte-parole de la MONUSCO, la Mission des Nations-Unies dit avoir pris acte avec regret de de cette décision de Kinshasa.
« La Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité », indique le communiqué.
Dans sa lettre, le Ministre des Affaires étrangères avait indiqué que pour “ le Gouvernement de la RDC la présence de Mathias Gillmann sur le tertoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO (…)”
Pour rappel, au cours d’une interview accordée à RFI, Mathias Gillman avait affirmé que les moyens dont disposent les FARDC et de la MONUSCO étant limités face à plusieurs fronts des troupes rebelles, il y aura des endroits où les deux forces ne sauront être présentes de manière satisfaisante.
Des déclarations jugées “indélicates et inopportunes ” par le Gouvernement congolais, qui seraient à la base des violentes manifestations ayant conduit à la mort d’une trentaine de personnes, dont 4 casques bleus et d’environ cent soixante-dix blessés, la semaine dernière.
Osée Kabamba ✍️