Coopération

RDC : Le processus de Nairobi III était au centre d’une séance de travail à Kinshasa 

Le Haut représentant du Chef de l’État, le professeur Serge Tshibangu, a conduit une séance de travail, ce mercredi au bureau de la MONUSCO (Mission d’observation des Nations-Unies au Congo) à Kinshasa, sur la 3ème phase du Processus de Nairobi.
Cette réunion se rapportait précisément à la mise en œuvre des résolutions relatives notamment aux desiderata des groupes armés congolais de faire libérer les détenus qui ne sont pas impliqués dans les crimes de guerre, pour créer un climat d’apaisement.

 

Il ressort de cette réunion qu’une commission sera mise en place dans un bref délai pour statuer sur ce sujet.

Les représentants du ministère de la Justice, des renseignements militaires, du ministère de l’Intégration régionale et du ministère des Droits humains ont pris part à cette rencontre.

Le facilitateur Uhuru Kenyatta, le Président congolais Félix Tshisekedi et les parties prenantes au Processus de Nairobi ont signé, le 06 décembre 2022, la 3ème phase de consultations qui appelait entre autres à déposer les armes pour les groupes armés et à se faire enregistrer au PDDRC-S (Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation). Les groupes armés, pour leur part, demandaient la libération de leurs membres détenus aux prisons et cachots contrôlés par la justice et la sécurité de la RDC.
Par ailleurs, le Haut représentant du Président de la République a échangé avec les représentants de l’intercommunautaire du Nord-Kivu (Nande, Hunde, Nyanga, Tutsi, Hutu) sur la situation sécuritaire au Nord-Kivu, province victime de la guerre d’agression que le Rwanda impose à la RDC via les terroristes du M23.


Avant de remettre le mémorandum adressé au Chef de l’État via son Haut représentant, le Président de l’intercommunautaire, Jérôme Paluku, a rappelé toutes les difficultés liées à cette injuste guerre imposée au Congo : la famine, le logement quasi à la belle étoile, l’exploitation illégale des minerais, l’état de siège, la faible application du PDDRC-S, la résurgence d’autres formes de groupes armés dont le fameux Wazalendu, la question de l’exclusion d’une partie du Nord-Kivu aux élections de décembre 2023 et surtout la situation catastrophique de déplacés (2 millions à ce jour) avec des cas de viols, d’absence de scolarisation, de proxénétisme, de banditisme, de la circulation de la drogue, de la faible implication de la force régionale de l’E.A.C (East African Community) dans la solution sécuritaire au Nord-Kivu.
Le Haut Représentant a rassuré les représentants de intercommunautaire et il a permis d’être leur porte-parole auprès de l’autorité suprême pour des solutions aux cas présentés à court, moyen et long terme.
La Proximité-Cellcom Présidence ✍️