Sécurité | Victimes des allégations mensongères de Kigali : les FARDC remettent la pendule à l’heure !
En réaction aux allégations mensongères dont elles sont victimes, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusent Kigali de jouer à la stigmatisation afin de tromper l’opinion.
L’armée congolaise a indiqué dans son communiqué publié ce lundi, qu’elle a “répertorié plusieurs mensonges déviants et d’innombrables messages de haine distillés dans les médias, et véhiculés à travers les réseaux sociaux ” par le gouvernement Rwandais.
Tout cela, précise-t-elle, « pour faire croire à l’opinion qu’il se pratique une chasse à l’homme ou un quelconque sentiment de xénophobie contre certains militaires et quelques congolais de l’une de nos communautés. »
De leur côté, les Forces armées congolaises balayent ces allégations d’un geste. L’annonce des FARDC alerte : « à travers cette mesquinerie démoniaque que Kigali veut attribuer à la population congolaise, l’objectif poursuivi est de tromper, comme il le fait à l’accoutumée et d’entraîner ainsi une partie de la population congolaise à tomber dans le piège de stigmatisation (…) »
Et de poursuivre : « Autrefois recette rwandaise ayant ému le monde, cette ruse démoniaque séparatiste, ingéniosité maléfique de Kigali, ne fragilisera ni la détermination des braves officiers congolais dangereusement cités dans un chiffon séditieux en circulation dans les réseaux sociaux, et n’entamera nullement le professionnalisme des FARDC totalement résolues à protéger l’intégrité territoriale de notre Pays jusqu’au sacrifice suprême conformément à notre serment de ne jamais trahir le Congo. »
Pour l’armée nationale, la mosaïque congolaise est une richesse incommensurable dont elle a le devoir de protéger. Le porte-parole des FARDC, le Général Major Léon Richard Kasonga Cibangu qui a signé ce communiqué rassure que conformément aux instructions du chef de l’État Félix Tshisekedi, les Forces de Défense et de Sécurité sont à pied d’œuvre pour traquer tout individu ou toute structure qui menacerait des personnes en fonction de leur appartenance à une communauté donnée.
Le Général Major Léon Richard Kasonga souligne qu’en dehors des sanctions sévères, « la Justice Militaire va se saisir des auteurs de tout acte susceptible de troubler la cohésion nationale. »
Osée Kabamba ✍️