Sécurité

Sud-Kivu : Situation toujours préoccupante pour les sinistrés de Kalehe selon Prof. Dady Saleh

Plus de 600 morts, 5000 disparus, des maisons et autres biens de valeur emportés, le drame de Kalehe au Sud-Kivu reste encore cru dans les mémoires des congolais.
Depuis cette malheureuse catastrophe naturelle, les rescapés sinistrés vivent encore le calvaire à suivre le Professeur Dady Saleh. Il plaide pour que des mesures urgentes soient prises en vue de remettre ces congolais dans leurs droits.

Invité de l’émission Dialogue entre Congolais animée à la radio Okapi ce lundi 05/06/2023, le Prof Dr Dady Saleh déplore les conditions dans lesquelles vivent les survivants du drame de Kalehe 30 jours après.
Pourtant dit-il, l’ampleur avec laquelle le gouvernement avait pris à bras le corps cette situation donnait l’espoir que les choses allaient bien se passer.
Il note avec indignation que les
sinistrés ne sont pas tjrs dans de site relocalisation et réinstallation comme annoncé…), les médicaments pourtant disponibles mais n’ arrivent pas comme il faut aux sinistrés, une carence d’une vraie prise en charge psychologique de la population se fait sentir.
L’initiateur du projet Tudjitekemeya rappelle que plus de 600 morts dans cette catastrophe, 5000 disparus, des maisons et biens perdus, il y a lieu de prendre au sérieux cette situation.
Économiste de formation, le professeur Dady Saleh estime que gouverner c’ est prévoir. Et pour cela,il propose qu’il faut avoir des structures solides et les moyens nécessaires pour la gestion des catastrophes…
Pour Dady Saleh, ces drames deviennent incontrôlables par le gouvernement, parce qu’il existe en RDC des individus plus riches que l’Etat Congolais. Nombreux considèrent et transforment les biens publics, les entreprises comme leurs biens propres.
« Les politiciens s’enrichissent mais laissent les territoires pauvres et incapables d’avoir des hôpitaux de qualité ». Aussi, fustige-t-il, il n’existe même pas des plans d’évacuation des déchets…
Ainsi pour pallier cette situation, le professeur estime pour sa part qu’une bonne décentralisation avec des moyens conséquents dotés aux autorités locales pourra résoudre les problèmes locaux plutôt que qu’attendre tout de Kinshasa.

Gustave Tshibumbu ✍️